
Vous avez signé en VEFA il y a quelques années. Aujourd’hui, c’est l’heure de la revente en VEFA. Bonne idée ! Cependant, la plus-value n’est pas le seul paramètre. TVA réduite, délai de détention, abattements fiscaux : chaque détail compte. Examinons les règles, puis les stratégies pour maximiser votre gain net.
TVA : attention aux dix ans
Si vous avez bénéficié d’une TVA à 5,5 %, la conservation minimale s’élève à dix ans. Vendre plus tôt oblige à rembourser la fraction de TVA économisée, proratisée selon le temps restant. En revanche, un bien soumis à 20 % ne subit pas cette contrainte, sauf changement d’usage dans les vingt-quatre mois.
Calcul pratique de la plus-value lors de la revente en VEFA
Prix de cession
− (Prix d’acquisition + frais de notaire + travaux + honoraires agence)
= Plus-value brute.
Après cinq ans, un abattement progressif s’applique. L’exonération totale arrive après trente ans de détention.
Trois tactiques pour alléger l’impôt
- Transformer le bien en résidence principale au moins six mois avant la vente. L’exonération devient totale.
- Passer en LMNP et amortir le bien ; vous réduirez la base taxable par déduction linéaire.
- Opter pour le démembrement temporaire : cédez l’usufruit locatif social cinq à quinze ans, puis vendez la nue-propriété avec une décote fiscale.
Timing du marché
Analysez le volume de transactions locales, le prix du mètre carré et la mise en œuvre de nouvelles lignes de transport. De plus, surveillez la fin des programmes concurrents : une sur-offre peut rogner votre marge.
Revente en VEFA – Conclusion
Revendre un logement VEFA exige méthode et anticipation. TVA, délai, abattements : chaque règle modifie le résultat final. Avant de signer le compromis, faites valider votre stratégie par un professionnel qualifié. Vous sécuriserez ainsi votre gain et clôturerez l’aventure neuve sur une belle réussite patrimoniale.